vendredi 15 août 2008

COCO ET MIKE AU JAPON

Que fait-on lorsqu'on débarque a Tokyo sans réservation et que tous les hôtels sont complets ? On se pointe dans un cyber café au sous-sol d'un building de 30 étages et on commande 12 heures de connexion Internet. Ailleurs, ça n'existe pas mais au Japon tout est permis donc les cybers café sont équipes de distributeurs de boissons et de frites (si, si, je vous jure...) de douche, de cabines privées avec canapé, PC, TV (qui diffuse en boucle les performances des athlètes japonais a Pékin, et les français dans tout ça bordel !), bref la totale, il n'y a plus qu'a louer sa petite couverture. Voila donc le 3ème volet de nos aventures qui commence au 1er sous-sol d'un building tokyoite.

Nous voici aujourd'hui aux 2/3 de notre voyage avec le sentiment bizarre d'être passé d'une ville a une autre sans jamais pouvoir échapper a la frénésie incessante des grandes agglomérations. On a beau chercher un morceau de terre vierge, les Japonnais sont partout, le Japon est une ville géante dont il est impossible de s'extraire. Pour caser 127 millions d'habitants sur une ile, il est même nécessaire a certains endroits de couler des dalles de bétons sur la mer et d'y construire des pavillons, des cités HLM et des centres commerciaux.

Parlons-en des centres commerciaux, car si il n'y a plus de place au sol, il y a de quoi creuser les sous-sol sans parler de ce qui dépasse en hauteur car ça donne le vertige. Le terme "société de consommation" prend ici toute sa dimension, n'essayons plus de résister, nous sommes vaincus, ne tentons plus de fuir les galeries commerciales, elles sont notre refuge climatisé. Il faut marcher, marcher, a travers le dédale des magasins car ici, le seul endroit ou s'assoir c'est le restaurant. Détail apparemment sans importance et pourtant fait notoire, les bancs publics n'existent pas au Japon, sans doute parce que le Japonnais ne se repose jamais, cependant nous sommes français (et touristes de surcroit), et nous n'avons d'autre choix pour souffler que de commander un bol de nouilles et un demi litre de bière... par km parcourus. (cela va de soit, plus on marche, plus il faut se reposer). Cette petite tirade pour vous expliquer comment un voyage au Japon peut coûter cher.

Le plus grand paradoxe de ces villes énormes, et aussi notre bouée de sauvetage lorsque nous sommes perdus, c'est la disponibilité de leurs habitants, même pressés, même fatigués, ils vous prennent par la main au milieu de la foule et vous guident jusqu'à la rue que vous n'auriez jamais trouvé (parce qu'ici les rues n'ont pas de noms). A ce sujet, même si cela n'est pas propre au Japon, je tenais a remercier Saint Zidane, notre porte drapeau. Grâce a toi Zinedine, nous pauvres touristes français exiles a l'étranger, jamais nous ne serons seuls car il nous suffit de dire d'où nous venons pour que l'indigène en face de nous s'écrie : France ! Zidaaaaaane ! Zidane number one ! et que dans un élan de sympathie, il nous offre a boire ou a manger. Vive la France, Vive le foot et Vive le Japon !

Merci a vous si vous êtes arrives a la fin de cet article un peu plus long que d'habitude. A bientôt peut-être pour un 4ème volet, sait-on jamais.

Ici Tokyo 0:24, a vous Paris 17:24

5 commentaires:

  1. T'as raison Coralie, j'ai bossé 3 ans avec les japonais et je les adore..; ils sont d'une gentillesse et d'une sincérité rares! ca a été mes années professionnelles les plus fun! profites en bien... Bisous

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  2. J'aime te lire Missy T!!

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  3. magnifique reportage, bravo à tous les 2

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  4. Merci pour le petit com sur japan2k6 :)
    Ca fait toujours plaisir de lire des articles sur le Japon, ca ramen (!) plein de souvenirs...

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  5. Merci de ta visite et de ton anecdote sur les cafés chats. Ton témoignage enrichit l'article.

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